Assemblée générale annuelle | Avis de convocation
- Quand : 15 juin 2022 à 19 h 30.
- Où : En ligne, par Zoom.
Président
Les Petits Pas Jacadiens
Par Mélanie Boucher, étudiante en psychologie et trésorière de l’organisme Les Petits Pas Jacadiens.
La pratique de la danse traditionnelle aurait des effets très positifs sur la santé physique et mentale, mais aussi sur l’engagement social. « La danse fait également appel à la cognition, au contrôle des mouvements du corps et aux sentiments d’inclusion et d’engagement social, des facteurs fondamentaux qui contribuent à une meilleure santé mentale et au bien-être », déclare la chercheuse en kinésiologie Heather Foulds.[1]
La danse est une activité qui permet la libération de plusieurs hormones appelées les « hormones du bonheur », entres autres la dopamine, la sérotonine, l’ocytocine.[2] La dopamine est un neurotransmetteur aussi appelé la « molécule du plaisir ». Cette molécule contribue à l’activation du système de récompense du cerveau et permet ainsi au danseur de ressentir du plaisir. L’activation du système de récompense du danseur lui apporte autant de plaisir que la consommation de drogues pour le toxicomane, à la différence que la consommation de danse est bénéfique et saine pour la santé.
La pratique de la danse permet aussi la sécrétion de la sérotonine.[3] Ce neuromodulateur contribue à la régulation des comportements, de l’humeur, de l’anxiété et même de l’apprentissage. Elle serait également impliquée dans la motivation et la prise de décision.
La mise en mouvement du danseur contribue aussi à la libération de l’ocytocine. Cette libération est encore plus grande lorsque nous giguons ou dansons en groupe. L’ocytocine, comme la dopamine et la sérotonine, a des effets non contestables sur la santé physique et psychologique, mais aussi sur le développement de nos relations avec les autres. L’ocytocine joue un rôle primordial dans le développement des liens qui se crée entre les individus. Cette hormone, en venant diminuer la quantité de cortisol dans notre système, et donc diminuer notre réponse de stress, contribue au développement du lien social qui nous unit à nos proches. On dit de l’ocytocine qu’elle est l’hormone de l’attachement.[4] Elle est un lien essentiel à la « bibitte » sociale que nous sommes.
Enfin, comme la danse est souvent associée à la musique, elle nous fait profiter des bienfaits de cette dernière, dont l’augmentation des défenses de notre système immunitaire. « La musicienne et neuroendocrinologue Daisy Fancourt, de l’University College de Londres, a par exemple montré que le fait d’écouter de la musique ou d’en jouer stimule le système immunitaire ». [5]
EN RÉSUMÉ
La danse, surtout celle pratiquée en groupe, est une activité physique qui permet la coopération et le rapprochement social, entre autres, par la libération de plusieurs hormones bénéfiques à notre santé physique, mentale et sociale.
RÉFÉRENCES
[1] Une étude sur les bienfaits de la danse métisse sur la santé : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1743563/danse-metisse-danseurs-autochtone-universite-etude-sante-autochtone?fbclid=IwAR2SxvoJbMIiOkaNX_wSnLUM8nuU_QsT48a9QroS4RwmxCIOj35hkUFg2u8.
[2] Le cerveau entre dans la danse : https://www.cerveauetpsycho.fr/sd/cognition/le-cerveau-entre-dans-la-danse-19330.php.
[3] Cinq bienfaits de la danse sur la santé : https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=bienfaits-danse-sante.
[4] Le cerveau entre dans la danse : https://www.cerveauetpsycho.fr/sd/cognition/le-cerveau-entre-dans-la-danse-19330.php.
[5] Idem.
L’organisme Les Petits Pas Jacadiens (PPJ) naît en 1975 à Saint-Jacques, communauté fondée par des Acadiens de la déportation. L’organisme évolue dans un contexte de loisir en dirigeant une école de danse traditionnelle offrant des cours, aux personnes âgées de cinq à vingt-cinq ans, et des spectacles de « danse traditionnelle ». Des chorégraphies d’inspiration traditionnelle sont enseignées et présentées publiquement au Québec et aux quatre coins du globe. Les points culminants sont bien sûr le spectacle annuel de l’école de danse et les tournées.
Depuis les années 2000, les dirigeants de l’organisme observent une chute drastique des inscriptions à l’école et à la troupe de danse. Les PPJ doivent désormais adapter leur véhicule aux nouvelles réalités et trouver des nouveaux moyens pour atteindre leurs objectifs. Les PPJ n’est pas le seul organisme à vivre une telle situation. Une réflexion nationale est nécessaire, car cette situation concerne tous les groupes ou ensembles folkloriques québécois.
En 2010, après 35 ans d’existence, Les Petits Pas Jacadiens ressentent un besoin de restructuration. À l’automne de cette même année, les PPJ rassemblent les instances locales et régionales, pour discuter de l’avenir de l’organisme. Suite à cette rencontre, les PPJ déposent un projet visant à produire un plan d’action concerté avec les organismes du milieu. Doutant de la capacité des PPJ à porter une telle transformation, les bailleurs de fonds accordent une subvention uniquement pour établir un diagnostic de positionnement.
L’année 2012 marque le dépôt de l’analyse de positionnement de l’organisme.
Nous vous partageons ici les quatre constats majeurs de l’analyse de positionnement de l’organisme.
La Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO (2003) et la Loi sur le patrimoine culturel du Québec (2011) parle plutôt de transmission de génération en génération et que les pratiques traditionnelles soient recréées en permanence par les communautés. L’UNESCO insiste sur le fait de « sauvegarder sans figer ».
Après avoir pris connaissance de cet état de la situation, les membres de l’organisme avait le choix d’être en continuité ou en rupture avec les valeurs du patrimoine (rassemblement, socialisation, expression, plaisir, transe, identité, partage, inclusion, accomplissement personnel et collectif, entre autres), soit de danser ensemble en communauté. Les membres de l’organisme ont opté pour la continuité !
En 2013, l’organisme libelle sa mission de la manière suivante : « Valoriser, transmettre, promouvoir et diffuser la danse traditionnelle québécoise et acadienne ».
Afin de s’enraciner dans son milieu et de permettre la continuité d’une pratique culturelle traditionnelle, dans l’esprit des objectifs de la Loi sur le patrimoine culturel du Québec, l’organisme propose, en 2013, un projet voulu comme étant « collectif » et « rassembleur ». Le projet « Transmission de la danse traditionnelle en Nouvelle-Acadie » visait à transmettre les danses du terroir, à impliquer la communauté dans cette transmission, à valoriser les porteurs de traditions et la pratique de la danse traditionnelle, à renforcer la cohésion sociale et l’identité collective, à dynamiser le milieu de vie et à mobiliser la communauté autour d’une action collective. Le projet offrait également la possibilité de dépasser les frontières municipales et de permettre des échanges entre communautés voisines.
Les PPJ ont organisé, en seulement un an et demi, 50 activités de danse traditionnelle dans Lanaudière, en plus de développer de nombreux partenariats. Ce dynamisme a permis de revitaliser et de documenter treize danses différentes.
Un concours mobilisateur
À l’automne 2014, les PPJ ont lancé le concours « Câll » la veillée chez vous ! Les familles des six communautés couraient alors la chance de gagner un musicien et un câlleur dans leur veillée du jour de l’An. Ce sont douze familles qui ont eu la chance de vivre cette expérience culturelle sur deux ans. L’impact du concours en a étonné plus d’un. Le défi était de mobiliser et de pénétrer les réseaux privés, les familles et les groupes d’amis.
Afin de développer l’autonomie du plaisir collectif, Les PPJ organisent des ateliers de câll suivi de veillées de danse où les apprenants câlleurs deviennent des câlleurs-dansant dans leur propre set pendant la soirée.
En 2015, Les PPJ s’associent à la Ville de Joliette, la Société de développement du centre-ville de Joliette et Mémoire et Racines pour présenter des veillées de danse estivales extérieur au cœur du centre-ville de Joliette. Ce projet se poursuit malgré une interruption dû à la pandémie. Il permet de démystifier la danse traditionnelle, de la rendre accessible et visible dans la sphère publique ainsi que de permettre à de nombreuses personnes de s’initier à cette pratique ou à leur raviver la mémoire et les souvenirs.
En 2019, l’assemblée générale annuelle adopte officiellement des objectifs et une vision donnant une orientation prometteuse à l’avenir de l’organisme et de la danse traditionnelle.
Objectifs
Vision
Par nos projets rassembleurs, nous visons une collectivité dynamique, riche, attractive, unie, fière et engagée avec une appartenance et une identité fortes.
Notre vision de développement engendre les retombées suivantes.
À l’automne 2021, Les PPJ lancent un appel aux familles lanaudoises pour découvrir, valoriser et transmettre le répertoire de pas de gigue pratiqué dans les chaumières lanaudoises. Les PPJ sont à la recherche de photos et de vidéos de gigue. À ce jour, aucun recensement de pas de gigue n’a été effectué dans Lanaudière. Nous ne connaissons donc pas le répertoire pratiqué transmis par tradition orale dans les familles lanaudoises. Nous demandons donc la contribution des citoyens dans cette démarche novatrice de documentation de pas de gigue.
L’organisme Les Petits Pas Jacadiens a su adapter son véhicule et ses moyens à la lumière des derniers éclairages au niveau du patrimoine vivant et du développement culturel afin d’accomplir sa mission visant à permettre la continuité de la danse traditionnelle.
En cette ère de pandémie mondiale, l’organisme consacre ses efforts à la refonte de son logo et à un projet mystérieux qui sera dévoilé dans les prochains mois.
Le groupe Artifaille et l’organisme Les Petits Pas Jacadiens (PPJ) vous invitent à assister à la deuxième édition de La veillée à Ti-Faille le samedi 8 février 2020 dès 20 h. L’événement bénéfice au profit des PPJ met à l’honneur deux groupes de musique traditionnelle, soit Artifaille et Légende. Le groupe Légende, de Saint-Côme, fait un retour sur scène pour présenter ses meilleurs succès.
Les billets sont en vente au coût de 25 $. Pour vous en procurer, contactez Valérie Laporte par Messenger ou au 450 750-5402.
Nous vous invitons à apporter vos bouteilles d’eau réutilisables ainsi que vos verres pour vos consommations.